Déclarations de Pascal Dupraz
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
Quelqu'un sait ou il est possible trouver l'article ?
Le foot le samedi pour des stades en vies. Virage Sud. Bloc 3
- CDS74600
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
À quelle hauteur se jouera le maintien selon vous ?
Chaque année, l'on parle de la fatidique barre des 42 points. Moi, je pense que l'antépénultième devrait se sauver avec 40 points seulement.
L'antépénultième ne descend plus en L2 dans le règlement ?
Chaque année, l'on parle de la fatidique barre des 42 points. Moi, je pense que l'antépénultième devrait se sauver avec 40 points seulement.
L'antépénultième ne descend plus en L2 dans le règlement ?

Pour me consoler, Status Quo jouera le samedi 16 juillet 2016 à Guitare-en-scène à Saint-Julien !
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Quo d'evian - Idole du stade
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
déclaration de dupraz hier : il faut sauver le soldat eTG
dans 3 mois :
dupraz m'a tué
dans 3 mois :
dupraz m'a tué
- phil74
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
J'ai l'impression que depuis quelques temps, il devient sa propre caricature.
On sait toujours ce qu'il va dire. Il est dans son monde.
C'est un peu comme Domenech quand il était entraineur de l'EDF.
Croire que tout le monde nous en veut, qu'on est détesté, que les médias, les journalistes veulent nous voir en L2, mais que nous on va se battre et comme ça vous fermerez tous votre gueule alors qu'on serait incapable de battre une équipe de National en faisant du jeu.
Le mec qui aime bien se faire défoncer et quand il gagne un match fait le beau. Il croit en des joueurs qui n'ont pas le niveau, trouve des maux auprès de certains joueurs alors qu'ils n'y peuvent rien.
Il ne se rend pas compte qu'il est en train de se saborder, lui et son club.
Comme Domenech, il s'apercevra dans 5 ans qu'en fait le poste l'a complètement bouffé et qu'il était dans un état second voyant le mal partout.
On sait toujours ce qu'il va dire. Il est dans son monde.
C'est un peu comme Domenech quand il était entraineur de l'EDF.
Croire que tout le monde nous en veut, qu'on est détesté, que les médias, les journalistes veulent nous voir en L2, mais que nous on va se battre et comme ça vous fermerez tous votre gueule alors qu'on serait incapable de battre une équipe de National en faisant du jeu.
Le mec qui aime bien se faire défoncer et quand il gagne un match fait le beau. Il croit en des joueurs qui n'ont pas le niveau, trouve des maux auprès de certains joueurs alors qu'ils n'y peuvent rien.
Il ne se rend pas compte qu'il est en train de se saborder, lui et son club.
Comme Domenech, il s'apercevra dans 5 ans qu'en fait le poste l'a complètement bouffé et qu'il était dans un état second voyant le mal partout.
- santis
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
santis a écrit:J'ai l'impression que depuis quelques temps, il devient sa propre caricature.
On sait toujours ce qu'il va dire. Il est dans son monde.
C'est un peu comme Domenech quand il était entraineur de l'EDF.
Croire que tout le monde nous en veut, qu'on est détesté, que les médias, les journalistes veulent nous voir en L2, mais que nous on va se battre et comme ça vous fermerez tous votre gueule alors qu'on serait incapable de battre une équipe de National en faisant du jeu.
Le mec qui aime bien se faire défoncer et quand il gagne un match fait le beau. Il croit en des joueurs qui n'ont pas le niveau, trouve des maux auprès de certains joueurs alors qu'ils n'y peuvent rien.
Il ne se rend pas compte qu'il est en train de se saborder, lui et son club.
Comme Domenech, il s'apercevra dans 5 ans qu'en fait le poste l'a complètement bouffé et qu'il était dans un état second voyant le mal partout.
J'ai bien peur que tu ais raison, pourquoi après la finale du SDF n'a t-il pas eu l'idée de reprendre son poste de DS et de laisser travailler un vrai professionnel à la place de coach ? c'est vraiment dommage car lui au recrutement, en garant des valeurs du club, en pouvant intervenir dans l'urgence en cas de besoin et un coach aux manettes je pense que ça pouvait fonctionner, et il se retirait sur une bonne note ce qui le consolidait au sein du club. Aujourd'hui c'est trop tard, trop tard pour changer d'entraineur à 14 journées de la fin, trop tard pour qu'il retrouve la confiance du public, et j'ai l'impression qu'il est trop tard pour (comme tu le dis) qu'il retrouve ses esprits.
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que
certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con.
certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con.
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dispo74 - Idole du stade
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
dispo74 a écrit:J'ai bien peur que tu ais raison, pourquoi après la finale du SDF n'a t-il pas eu l'idée de reprendre son poste de DS et de laisser travailler un vrai professionnel à la place de coach ? c'est vraiment dommage car lui au recrutement, en garant des valeurs du club, en pouvant intervenir dans l'urgence en cas de besoin et un coach aux manettes je pense que ça pouvait fonctionner, et il se retirait sur une bonne note ce qui le consolidait au sein du club. Aujourd'hui c'est trop tard, trop tard pour changer d'entraineur à 14 journées de la fin, trop tard pour qu'il retrouve la confiance du public, et j'ai l'impression qu'il est trop tard pour (comme tu le dis) qu'il retrouve ses esprits.
Cette finale nous a peut-être fait plus de mal que de bien (surtout à Dupraz). Croire qu'il n'était pas plus con qu'un autre entraineur de L1, qu'il a réussi sans diplome à maintenir son équipe en L1, aller en finale de CDF en battant le PSG, en mettant un 4-0 à une équipe qui était bien aimé des médias avec son jeu flamboyant...
Et puis surtout cette fin de saison avec les gros scores, un assez beau jeu. Alors que c'était aussi pas mal de réussite... On ne dominait pas si facilement que ça les matchs.
- santis
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
Les entraineurs c'est comme les joueurs, ça a des bonnes et des mauvaises périodes, le fait d'être mauvais à un moment n'empêche pas qu'on puisse ne pas l'avoir été avant.
Rappelons que l'an dernier Dupraz gagne autant de point que Renard sur la période où celui-ci entraîne Sochaux, et pourtant le second est considéré comme un héros.
Rappelons que l'an dernier Dupraz gagne autant de point que Renard sur la période où celui-ci entraîne Sochaux, et pourtant le second est considéré comme un héros.
Un jour certains se rendront compte que l'Histoire n'est pas figée mais n'est que renouvellements.
"Pour Evian, je suis persuadé qu'ils étaient plus chargés que le peloton du Tour de France." Prix Nobel.
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Vindeus - Idole du stade
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
" Il n'y a aucun cador dans ce groupe, donc tout le monde doit faire les efforts nécessaires, Daniel Wass est un joueur comme les autres. Si je juge qu'il n'est pas performant, il est normal que je remplace par un jeune qui montre de l'envie. J'aurais même dû le sortir plus tôt.» dixit Dupraz.
Donc un Barbosa qui ne tire aucun corner ou cf correctement, qui perd 30 ballons et ne réussi pas beaucoup de passes dans le jeu mais mouille un peu plus le maillot mérite de jouer 80 minutes ? Je ne crois pas.
Donc un Barbosa qui ne tire aucun corner ou cf correctement, qui perd 30 ballons et ne réussi pas beaucoup de passes dans le jeu mais mouille un peu plus le maillot mérite de jouer 80 minutes ? Je ne crois pas.
- Alan74600
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
Alan74600 a écrit:" Il n'y a aucun cador dans ce groupe, donc tout le monde doit faire les efforts nécessaires, Daniel Wass est un joueur comme les autres. Si je juge qu'il n'est pas performant, il est normal que je remplace par un jeune qui montre de l'envie. J'aurais même dû le sortir plus tôt.» dixit Dupraz.
Donc un Barbosa qui ne tire aucun corner ou cf correctement, qui perd 30 ballons et ne réussi pas beaucoup de passes dans le jeu mais mouille un peu plus le maillot mérite de jouer 80 minutes ? Je ne crois pas.
+1
- Savoy Truffle
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
dispo74 a écrit:santis a écrit:J'ai l'impression que depuis quelques temps, il devient sa propre caricature.
On sait toujours ce qu'il va dire. Il est dans son monde.
C'est un peu comme Domenech quand il était entraineur de l'EDF.
Croire que tout le monde nous en veut, qu'on est détesté, que les médias, les journalistes veulent nous voir en L2, mais que nous on va se battre et comme ça vous fermerez tous votre gueule alors qu'on serait incapable de battre une équipe de National en faisant du jeu.
Le mec qui aime bien se faire défoncer et quand il gagne un match fait le beau. Il croit en des joueurs qui n'ont pas le niveau, trouve des maux auprès de certains joueurs alors qu'ils n'y peuvent rien.
Il ne se rend pas compte qu'il est en train de se saborder, lui et son club.
Comme Domenech, il s'apercevra dans 5 ans qu'en fait le poste l'a complètement bouffé et qu'il était dans un état second voyant le mal partout.
J'ai bien peur que tu ais raison, pourquoi après la finale du SDF n'a t-il pas eu l'idée de reprendre son poste de DS et de laisser travailler un vrai professionnel à la place de coach ? c'est vraiment dommage car lui au recrutement, en garant des valeurs du club, en pouvant intervenir dans l'urgence en cas de besoin et un coach aux manettes je pense que ça pouvait fonctionner, et il se retirait sur une bonne note ce qui le consolidait au sein du club. Aujourd'hui c'est trop tard, trop tard pour changer d'entraineur à 14 journées de la fin, trop tard pour qu'il retrouve la confiance du public, et j'ai l'impression qu'il est trop tard pour (comme tu le dis) qu'il retrouve ses esprits.
Exactement ! Mais tout cela c'était il y a bien longtemps ; on s'était tous rendus compte de cela, et cela se disait dans le forum. Qu'il n'y ait eu aucune personne dans son entourage pour le conseiller et lui ouvrir les yeux est simplement hallucinant au niveau professionnel. (Rq : arriver en finale de coupe de france avec un petit club, il n'y a pour moi absolument rien de phénoménal, quand on voit au final le nombre qui y arrivent ; sans dénigrer la performance)
Enfin, depuis tout ce temps, le club serait largement stabilisé et ne se soucierai que guère de végéter dans ce fond de classement insipide et largement évitable.
- Pascalout
- Coupeur de citrons
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
Pascalout a écrit:Enfin, depuis tout ce temps, le club serait largement stabilisé et ne se soucierai que guère de végéter dans ce fond de classement insipide et largement évitable.
On pourrait aussi avoir des changements d'entraineurs à chaque saison... On ne peut pas dire que le club serait plus stable, on n'en a aucune idée.
- santis
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
santis a écrit:J'ai l'impression que depuis quelques temps, il devient sa propre caricature.
On sait toujours ce qu'il va dire. Il est dans son monde.
C'est un peu comme Domenech quand il était entraineur de l'EDF.
Croire que tout le monde nous en veut, qu'on est détesté, que les médias, les journalistes veulent nous voir en L2, mais que nous on va se battre et comme ça vous fermerez tous votre gueule alors qu'on serait incapable de battre une équipe de National en faisant du jeu.
Le mec qui aime bien se faire défoncer et quand il gagne un match fait le beau. Il croit en des joueurs qui n'ont pas le niveau, trouve des maux auprès de certains joueurs alors qu'ils n'y peuvent rien.
Il ne se rend pas compte qu'il est en train de se saborder, lui et son club.
Comme Domenech, il s'apercevra dans 5 ans qu'en fait le poste l'a complètement bouffé et qu'il était dans un état second voyant le mal partout.
Comme je l'ai déjà dit, il y a avec Dupraz un cercle vicieux.
Si le club se sauve comme les années précédentes, il pense qu'il avait raison contre ceux qui le critiquent donc zéro remise en question personnelle et on continue pareil.
Si le club descend et si aucun entraîneur de niveau ligue 1 à priori en veut, il se posera comme le seul vrai amoureux du club prêt à rester à la barre et à tout faire pour remonter.
Et je vois mal notre président fantômatique changer cette logique.
- Hansi74
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Hans Taupeman - Buteur
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
On va encore vivre une inter-saison tendue.Il défend sa position avec ses arguments qui sont recevables mais ce serait peut-être souhaitable que tous le monde se parle au lieu de tout étaler dans la presse.Arrêtons les coups bas d'un coté comme de l'autre,çà ne fera pas avancer le club,bien au contraire
La première fonction est l'information, c'est à dire non seulement la transmission, l'explication et le commentaire des nouvelles mais aussi l'expression des jugements des idées et des opinions
- dalla favera
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
dalla favera a écrit:On va encore vivre une inter-saison tendue.Il défend sa position avec ses arguments qui sont recevables mais ce serait peut-être souhaitable que tous le monde se parle au lieu de tout étaler dans la presse.Arrêtons les coups bas d'un coté comme de l'autre,çà ne fera pas avancer le club,bien au contraire
On se demande s'ils sont encore capables de se parler en mettant de côté leurs égos et leurs intérêts personnels... J'espère qu'un jour prochain tout ce beau monde va trouver un endroit ou il y aura une grande table pour s'asseoir autour, discuter ensemble et enfin nous montrer qu'ils sont de grands garçons !
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dispo74 - Idole du stade
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
dalla favera a écrit:On va encore vivre une inter-saison tendue.Il défend sa position avec ses arguments qui sont recevables mais ce serait peut-être souhaitable que tous le monde se parle au lieu de tout étaler dans la presse.Arrêtons les coups bas d'un coté comme de l'autre,çà ne fera pas avancer le club,bien au contraire
On a vu cette semaine qu'il pourrait y avoir ouverture et augmentation du capital. Je me demande dans quelle mesure Dupraz n'est pas dans la com auprès des actionnaires pour garder le cap dans cette direction.
Au passage il dit qu'on a la plus faible masse salariale de ligue 1, ce qui est d'une crédibilité assez faible.
Un jour certains se rendront compte que l'Histoire n'est pas figée mais n'est que renouvellements.
"Pour Evian, je suis persuadé qu'ils étaient plus chargés que le peloton du Tour de France." Prix Nobel.
"Pour Evian, je suis persuadé qu'ils étaient plus chargés que le peloton du Tour de France." Prix Nobel.
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Vindeus - Idole du stade
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
Si tu pouvais dire vrai Pascal, (ce soir) :
Mais nous allons nous maintenir. Nous sommes toujours dans la course au maintien à six journées de la fin.
Mais nous allons nous maintenir. Nous sommes toujours dans la course au maintien à six journées de la fin.
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que
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dispo74 - Idole du stade
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Re: Déclarations de Pascal Dupraz
article sur "le Temps" qui est passé à Blonay titrant : Pascal Dupraz, homme de maintien
Ce Haut-Savoyard est l’âme de l’eTG, Evian-Thonon-Gaillard, club atypique promis chaque année à la relégation. Cette année encore, il se battra jusqu’au bout pour maintenir son équipe en Ligue 1
Domaine de Blonay, à Publier, près de Thonon. Vue sur le lac, les vignes et les monts du Chablais. Sept hectares dévolus au confort et à l’effort des joueurs de l’eTG, qu’ils soient professionnels ou amateurs. Ce mercredi, l’effectif de Ligue 1 occupe la pelouse. Entraînement intense. La défaite à domicile, c’est-à-dire au stade municipal d’Annecy à 75 km de là (voilà l’une des singularités de ce club), dimanche dernier face à Lille a fait mal. Le match de ce samedi à Guingamp est jugé crucial, les cinq suivants aussi. Tous les ans, l’eTG, quatre saisons en L1, lutte contre la rétrogradation en L2. Une sale habitude. «On est devenu les spécialistes du maintien, les journalistes parisiens nous appellent quand ils montent un dossier à ce sujet» sourit Philippe Briot, responsable du service de presse.
Au centre du green, parmi ses troupes, Pascal Dupraz (53 ans), à la fois coach, manager, éducateur et âme du club. Il vient de perdre 9 kilos (un régime et le stress). Silhouette presque mince, plus celle un peu rondouillarde que les télés adoraient cadrer depuis le bord du terrain. Un bon client, Pascal Dupraz, féru de formules alambiquées et de bons mots. Exemple: «Je dis ce que je pense, c’est ma maman qui m’a inculqué cette bonne manière, elle dit que si je mens je ne me rappellerai plus ce que j’ai raconté.» Et ceci (d’un autre goût): «J’ai tremblé tout au long de la partie, c’est pour ça que je porte un slip marron ce soir.» Le Petit Journal de Canal Plus qui l’adore a contribué à sa notoriété qui désormais dépasse les limites de sa Haute-Savoie natale.
Il est midi, fin d’entraînement et étirements. Puis chaque joueur (ils sont une vingtaine) vient serrer la main des journalistes et des cadres du club présents. Un portail s’ouvre et une nuée de gamins réclament des dédicaces. Les joueurs ont pour consigne de signer, de passer un peu de temps avec les gosses, «d’être des gens polis» insiste Pascal. Pas de star à l’eTG, pas de grosses berlines, pas de vitres teintées, pas de casques collés aux oreilles en descendant du bus et pas de salaire mensuel à 500 000 euros. Le plus gros: 60 000. Le plus petit: 3000. La moyenne tourne à 25 000 euros par mois (contre 45 000 euros de moyenne dans l’ensemble de la Ligue 1).
Plus petite masse salariale du championnat, plus petit budget aussi (28 millions). «Les joueurs paient leur loyer, s’il ne dépasse pas 3000 euros, on met pour certains 300 euros au bout», résume le patron. Cette philosophie, cette simplicité, cette humilité se transmettent. Une future recrue, qu’elle soit Danoise, Costaricaine ou Sénégalaise, passe par un imposé: l’histoire du club racontée par les anciens et le rappel que le supporter lambda qui se rend à Annecy paie 15 euros sa place pour un salaire qui avoisine les 1600 euros.
Bureau du coach, plutôt dépouillé. Il allume une cigarette (il fume beaucoup trop mais arrêtera en juin). Au mur, une photo d’antan d’un estaminet qui fut à Annemasse celui de la famille Dupraz. Et une pâle copie d’une Coupe de France. Lot de consolation. L’eTG est allé en finale en 2013 (perdue 3 à 2 face à Bordeaux après avoir vaincu le Paris-Saint-Germain en quart de finale). Une série de matches dont les meilleurs moments sont diffusés aux jeunes du centre de formation ainsi que le 3-0 infligé l’an passé à Sochaux, synonyme de maintien en L1. «Ces images dévoilent les qualités humaines que doit posséder un joueur de l’eTG», insiste Pascal Dupraz.
Les apprentis footballeurs sont une centaine. Beaucoup d’heures de foot mais davantage sur les bancs des écoles en ville, comme les autres gamins de leur âge. «Je leur impose d’aller en cours habillé comme des ados normaux, pas en survêtement, explique Pascal Dupraz. Ils doivent savoir que seulement quatre ou cinq passeront professionnels, donc on tente de tirer le mieux d’eux au niveau scolaire en leur proposant sept à huit autres orientations. Dix jeunes viennent de partir parce que les parents ne comprenaient pas l’intérêt d’étudier. Ils n’avaient pas leur place chez nous.»
Ancien joueur professionnel, il a lui-même en poche des diplômes qui lui permettent d’occuper en 1997 un poste au Haut-Commissariat pour les réfugiés à Genève. Il est en même temps entraîneur-joueur du FC Gaillard qui évolue en régionale et qu’il hisse en 4e division en 2002. Le club fusionne avec Thonon et devient la Croix-de-Savoie, «qui est aussi un nom de brioche» rigole-t-on dans la région. On joue alors au stade Joseph-Moynat, «3200 places, pas de parking, pas de pissotière». Le club est rebaptisé en 2007 Evian-Thonon-Gaillard, et adopte la couleur rose de la célèbre eau d’Evian du groupe Danone partenaire du club (financement du centre de formation). Quelques noms ronflants sont actionnaires minoritaires: Zidane, Lizarazu.
L’ascension en Ligue 1 est fulgurante, quasi unique dans l’histoire du foot français. Des entraîneurs passent, Dupraz reste. De hauts cadres passent, Dupraz reste. Le clan aussi, le père Jo qui a fait de la politique, le fils Julian aujourd’hui directeur des services de l’eTG. Le club Dupraz. Ça ne plaît pas à tout le monde. L’an dernier, il qualifie l’entourage de Patrick Trotignon, l’ancien président du club (et ancien du Servette période Canal +), qui a fait venir Franck Riboux et Danone, et donc de l’argent, de «mécréants qui vont fermer leur gueule» un soir de victoire sur le terrain et de vengeance contre ceux de la corbeille (tribune présidentielle). C’est souvent orageux. Le personnage est entier et estime qu’il est légitime d’avoir des choses à dire après vingt-cinq années de club. Il veut toujours plus «et en a marre chaque année de ramer pour le maintien». On lui reproche un jeu moyen, frileux, «si direct que dans les gradins on est comme au tennis on tourne la tête à gauche puis à droite». Il répond: «Donnez-nous plus d’argent et l’on recrutera plus et mieux.»
Il s’en prend aujourd’hui aux deux actionnaires majoritaires Bakhtiar et Tumbach qui ne sont qu’actionnaires et oublient d’alimenter le compte-courant. Il connaît quatre ou cinq industriels locaux haut-savoyards prêts à miser fortement sur l’eTG mais leur entrée dans le capital tarde, on ne sait pourquoi. L’an passé à Nantes: «J’ai assisté à un superbe match dans un superbe stade. Chez nous, on a un terrain avec une piste d’athlétisme et un stade inhospitalier. On me dit que nous ne savons pas si nous resterons en L1 mais ça fait quatre ans qu’on y est et qu’on y reste.»
L’eTG a pensé à une époque jouer ses matches à domicile au Stade de Genève, plus proche d’Evian, Thonon et Gaillard qu’Annecy, mais Michel Platini, le patron de l’UEFA, s’y est opposé. Le MCG aussi. Pascal Dupraz aimait cette idée de jouer en Suisse. Des projets d’enceinte à construire ont été vite enterrés. Reste le stade municipal d’Annecy dont la capacité sera agrandie cet été (12 000 places actuellement).
«Des gens disent que cela nuit à notre identité de jouer si loin, je crois plutôt que cela l’étend. On ne remerciera jamais assez les Annéciens de nous avoir accueillis.» Dans un contexte de guéguerre interne, Pascal Dupraz sait qu’il peut être «débarqué» à tout moment. Il a un contrat qui court plusieurs années, il peut voir venir. Il possède depuis peu le degré d’entraîneur le plus élevé, qui l’autorise à exercer dans toute l’Europe. En Suisse un jour? Il fut frontalier (HCR), il pourrait bien le redevenir.
Ce Haut-Savoyard est l’âme de l’eTG, Evian-Thonon-Gaillard, club atypique promis chaque année à la relégation. Cette année encore, il se battra jusqu’au bout pour maintenir son équipe en Ligue 1
Domaine de Blonay, à Publier, près de Thonon. Vue sur le lac, les vignes et les monts du Chablais. Sept hectares dévolus au confort et à l’effort des joueurs de l’eTG, qu’ils soient professionnels ou amateurs. Ce mercredi, l’effectif de Ligue 1 occupe la pelouse. Entraînement intense. La défaite à domicile, c’est-à-dire au stade municipal d’Annecy à 75 km de là (voilà l’une des singularités de ce club), dimanche dernier face à Lille a fait mal. Le match de ce samedi à Guingamp est jugé crucial, les cinq suivants aussi. Tous les ans, l’eTG, quatre saisons en L1, lutte contre la rétrogradation en L2. Une sale habitude. «On est devenu les spécialistes du maintien, les journalistes parisiens nous appellent quand ils montent un dossier à ce sujet» sourit Philippe Briot, responsable du service de presse.
Au centre du green, parmi ses troupes, Pascal Dupraz (53 ans), à la fois coach, manager, éducateur et âme du club. Il vient de perdre 9 kilos (un régime et le stress). Silhouette presque mince, plus celle un peu rondouillarde que les télés adoraient cadrer depuis le bord du terrain. Un bon client, Pascal Dupraz, féru de formules alambiquées et de bons mots. Exemple: «Je dis ce que je pense, c’est ma maman qui m’a inculqué cette bonne manière, elle dit que si je mens je ne me rappellerai plus ce que j’ai raconté.» Et ceci (d’un autre goût): «J’ai tremblé tout au long de la partie, c’est pour ça que je porte un slip marron ce soir.» Le Petit Journal de Canal Plus qui l’adore a contribué à sa notoriété qui désormais dépasse les limites de sa Haute-Savoie natale.
Il est midi, fin d’entraînement et étirements. Puis chaque joueur (ils sont une vingtaine) vient serrer la main des journalistes et des cadres du club présents. Un portail s’ouvre et une nuée de gamins réclament des dédicaces. Les joueurs ont pour consigne de signer, de passer un peu de temps avec les gosses, «d’être des gens polis» insiste Pascal. Pas de star à l’eTG, pas de grosses berlines, pas de vitres teintées, pas de casques collés aux oreilles en descendant du bus et pas de salaire mensuel à 500 000 euros. Le plus gros: 60 000. Le plus petit: 3000. La moyenne tourne à 25 000 euros par mois (contre 45 000 euros de moyenne dans l’ensemble de la Ligue 1).
Plus petite masse salariale du championnat, plus petit budget aussi (28 millions). «Les joueurs paient leur loyer, s’il ne dépasse pas 3000 euros, on met pour certains 300 euros au bout», résume le patron. Cette philosophie, cette simplicité, cette humilité se transmettent. Une future recrue, qu’elle soit Danoise, Costaricaine ou Sénégalaise, passe par un imposé: l’histoire du club racontée par les anciens et le rappel que le supporter lambda qui se rend à Annecy paie 15 euros sa place pour un salaire qui avoisine les 1600 euros.
Bureau du coach, plutôt dépouillé. Il allume une cigarette (il fume beaucoup trop mais arrêtera en juin). Au mur, une photo d’antan d’un estaminet qui fut à Annemasse celui de la famille Dupraz. Et une pâle copie d’une Coupe de France. Lot de consolation. L’eTG est allé en finale en 2013 (perdue 3 à 2 face à Bordeaux après avoir vaincu le Paris-Saint-Germain en quart de finale). Une série de matches dont les meilleurs moments sont diffusés aux jeunes du centre de formation ainsi que le 3-0 infligé l’an passé à Sochaux, synonyme de maintien en L1. «Ces images dévoilent les qualités humaines que doit posséder un joueur de l’eTG», insiste Pascal Dupraz.
Les apprentis footballeurs sont une centaine. Beaucoup d’heures de foot mais davantage sur les bancs des écoles en ville, comme les autres gamins de leur âge. «Je leur impose d’aller en cours habillé comme des ados normaux, pas en survêtement, explique Pascal Dupraz. Ils doivent savoir que seulement quatre ou cinq passeront professionnels, donc on tente de tirer le mieux d’eux au niveau scolaire en leur proposant sept à huit autres orientations. Dix jeunes viennent de partir parce que les parents ne comprenaient pas l’intérêt d’étudier. Ils n’avaient pas leur place chez nous.»
Ancien joueur professionnel, il a lui-même en poche des diplômes qui lui permettent d’occuper en 1997 un poste au Haut-Commissariat pour les réfugiés à Genève. Il est en même temps entraîneur-joueur du FC Gaillard qui évolue en régionale et qu’il hisse en 4e division en 2002. Le club fusionne avec Thonon et devient la Croix-de-Savoie, «qui est aussi un nom de brioche» rigole-t-on dans la région. On joue alors au stade Joseph-Moynat, «3200 places, pas de parking, pas de pissotière». Le club est rebaptisé en 2007 Evian-Thonon-Gaillard, et adopte la couleur rose de la célèbre eau d’Evian du groupe Danone partenaire du club (financement du centre de formation). Quelques noms ronflants sont actionnaires minoritaires: Zidane, Lizarazu.
L’ascension en Ligue 1 est fulgurante, quasi unique dans l’histoire du foot français. Des entraîneurs passent, Dupraz reste. De hauts cadres passent, Dupraz reste. Le clan aussi, le père Jo qui a fait de la politique, le fils Julian aujourd’hui directeur des services de l’eTG. Le club Dupraz. Ça ne plaît pas à tout le monde. L’an dernier, il qualifie l’entourage de Patrick Trotignon, l’ancien président du club (et ancien du Servette période Canal +), qui a fait venir Franck Riboux et Danone, et donc de l’argent, de «mécréants qui vont fermer leur gueule» un soir de victoire sur le terrain et de vengeance contre ceux de la corbeille (tribune présidentielle). C’est souvent orageux. Le personnage est entier et estime qu’il est légitime d’avoir des choses à dire après vingt-cinq années de club. Il veut toujours plus «et en a marre chaque année de ramer pour le maintien». On lui reproche un jeu moyen, frileux, «si direct que dans les gradins on est comme au tennis on tourne la tête à gauche puis à droite». Il répond: «Donnez-nous plus d’argent et l’on recrutera plus et mieux.»
Il s’en prend aujourd’hui aux deux actionnaires majoritaires Bakhtiar et Tumbach qui ne sont qu’actionnaires et oublient d’alimenter le compte-courant. Il connaît quatre ou cinq industriels locaux haut-savoyards prêts à miser fortement sur l’eTG mais leur entrée dans le capital tarde, on ne sait pourquoi. L’an passé à Nantes: «J’ai assisté à un superbe match dans un superbe stade. Chez nous, on a un terrain avec une piste d’athlétisme et un stade inhospitalier. On me dit que nous ne savons pas si nous resterons en L1 mais ça fait quatre ans qu’on y est et qu’on y reste.»
L’eTG a pensé à une époque jouer ses matches à domicile au Stade de Genève, plus proche d’Evian, Thonon et Gaillard qu’Annecy, mais Michel Platini, le patron de l’UEFA, s’y est opposé. Le MCG aussi. Pascal Dupraz aimait cette idée de jouer en Suisse. Des projets d’enceinte à construire ont été vite enterrés. Reste le stade municipal d’Annecy dont la capacité sera agrandie cet été (12 000 places actuellement).
«Des gens disent que cela nuit à notre identité de jouer si loin, je crois plutôt que cela l’étend. On ne remerciera jamais assez les Annéciens de nous avoir accueillis.» Dans un contexte de guéguerre interne, Pascal Dupraz sait qu’il peut être «débarqué» à tout moment. Il a un contrat qui court plusieurs années, il peut voir venir. Il possède depuis peu le degré d’entraîneur le plus élevé, qui l’autorise à exercer dans toute l’Europe. En Suisse un jour? Il fut frontalier (HCR), il pourrait bien le redevenir.
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jeanbale - Buteur
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