Forum FC Annecy, Thonon-Evian Grand Genève, Annemasse-Ambilly-Gaillard

[Quo d'evian]

Y'a de l'ambiance à Sochaux
http://www.lepays.fr/sport/2012/03/07/q ... -imposteur

[dalla favera]

PLESSIS,on ne l'a pas trop entendu la saison dernière et pour cause.Aujourd'hui,c'est plus facile pour lui de critiquer avec ce qui se passe,mais celà ne va pas faire avancer les choses.SOCHAUX n'a pas besoin de celà en ce moment,lleur situation est déjà assez grave,il leur faudra sauver ce qui peut l'etre,mais je ne suis pas très optimiste pour eux.

[SAMI]

lu sur le forum de sochaux

Football - Ligue 1 Eviant TG - Sochaux samedi (19 h)

« On n’est pas à l’abri...»

Pablo Correa goûte un début de règne quasi idéal avec Evian. Sa nouvelle équipe vogue vers un maintien très tranquille. Mais un vrai Pablo Correa est toujours sur le qui-vive...



On imagine qu’après le succès de mardi face l’OM et la barre des 33 points atteinte, tous les voyants sont au vert à Evian...
Ce résultat montre évidemment qu’on est en confiance. On est en train d’en emmagasiner beaucoup avec ces trois victoires consécutives.

Evian a résolu ses problèmes de finition et sait garder un résultat, ça doit vous plaire ça...
On a gagné en performance, c’est clair. Mais vous savez, dernièrement aussi on était bien. Seulement, ça ne se voyait pas dans les résultats. C’était presque injuste pour le groupe vis-à-vis du travail qu’il accomplissait. Ce qu’on arrive à trouver maintenant c’est cet équilibre entre travail fourni et gains.

S’il n’y a pas eu de transformation fulgurante, peut-on évoquer un déclic ?
Déclic, non. Jusque-là ce sont nos erreurs individuelles défensives qui nous mettaient les matchs à l’envers. L’état d’esprit n’a pas changé. L’envie a toujours été là. On joue juste plus en équilibre. On demande de beaucoup défendre au milieu. Mais surtout on le fait tous ensemble.

Vous découvrez une belle profondeur de banc aussi...
Dans cette semaine à trois matchs, c’est un atout. On fait appel à des joueurs qui ne se sont pas trop exprimés jusqu’ici ou un peu moins et ça marche. ça donne un élan, un plus au niveau de la concurrence...

Le recrutement du club axé sur les joueurs chevronnés se justifie encore en voyant ce que fait Jérôme Leroy face à Marseille.
C’est un apport crucial. Pour Jérôme, on le connaît tous. Je le voyais monter en puissance à l’entraînement. Je ne vous cache pas aussi que j’ai eu une discussion avec lui. On sait qu’il peut gagner des matchs sur son talent. Si sa titularisation a pu surprendre du monde, à l’intérieur du groupe, personne ! Surtout dans cet enchaînement de sollicitations.

Le match le plus important de la semaine, c’est Sochaux ? Vous maintenez ?
On a autant besoin de points que Sochaux. Et on ne me fera pas dire le contraire ! Si on est mieux qu’eux je m’en fous. Il faut encore des points, on n’est pas à l’abri. Aujourd’hui, tu es joyeux mais tu ne sais jamais de quoi demain sera fait...

Avez-vous suivi l’événement de la semaine côté Sochaux ?
Il y a eu changement d’entraîneur. Je me méfie de ça parce que derrière on cherche à créer un choc psychologique, une réaction, une remobilisation. Mais je ne suis pas seulement sur le qui-vive pour ça, car Sochaux ça reste une équipe de qualité. Rien que pour ça le match sera difficile.

Que vous inspire le sort de Mecha Bazdarevic ?
Qu’on est sur un poste très compliqué, je le sais bien. On est tributaire d’un groupe, de résultats à très court terme. C’est comme ça. Celui qui commence dans ce travail sans accepter qu’il peut faire ses valises du jour au lendemain, ne sera pas vieux dans le métier. Quand la finalité de votre travail se jauge par un jeu, il y a toujours beaucoup de risques. Partout où on passe.

Si vous avez pu éviter d’être limogé jusqu’ici c’est parce que vous êtes peut-être dans cette philosophie...
Peut-être... L’important pour moi c’est de travailler avec des gens bien, de cadrer avec le projet. J’ai retrouvé ça ici. Il n’y a pas eu d’enfume entre la description du club et la réalité. On est bien en Savoie. J’ai le sentiment qu’on est venu toquer à ma porte au bon moment...

Le temps réclamé pour vous ressourcer après Nancy était révolu ?
Au début mon coeur, ma tête, réclamaient du repos. Je ne pensais même pas repartir à un moment et j’ai décliné tout de suite des offres au risque que le téléphone ne sonne plus. Mais au fond, je ne demandais pas un gros club ou une progression. Je voulais juste revenir face à un groupe, manager une équipe qui a de l’enthousiasme, une envie. J’ai ça ici et je suis ravi...



M. Thual au sifflet : C’est M. Thual qui officiera pour le match evian TG - Sochaux. L’arbitre aquitain effectuera seulement son cinquième match de L1 de la saison.



est républicain




Évian, de la source à l’ascension

Solide promu (10 e, 33pts), Évian Thonon-Gaillard, encore en CFA en 2008, n’en finit pas de gravir les marches. À l’intérieur du club, le directeur sportif Pascal Dupraz, ancien pro à Sochaux, contemple avec fierté l’œuvre qu’il a débutée en 1991, à Gaillard.


Au début, il y avait ce rêve : faire renaître le professionnalisme, dans une région sevrée d’émotions depuis la chute du CS Thonon, à la fin des années 80. Aujourd’hui, il y a cette concrétisation, qui touche encore au rêve éveillé. En s’imposant mardi soir devant 15 000 personnes, sans coup férir (2-0) face à l’OM, le club de l’eTG a réalisé un nouveau fait d’armes. Un de ceux qu’il se plaît à collectionner depuis quatre ans, et le retour de la marche en avant.

Les paillettes que l’actuelle réussite draine, ont un reflet, celui de la difficulté, qui a jalonné le parcours d’une entité qui a souvent ajouté la difficulté à la difficulté en faisant d’un problème identitaire le fil rouge d’une construction. Pour le besoin de la faim, les nombreuses fusions (NDLR : Gaillard et Ville-la-Grand, puis Thonon, puis Evian) ont fait grogner ceux qui aiment à entretenir, avec une vigoureuse attention là-bas, les guerres de clochers. Mais elles ont souvent ressemblé à un passage en force adouci par des résultats probants. Une sorte de prédestination véhiculée en Haute-Savoie par une famille. La famille Dupraz.

Aujourd’hui, Pascal (49 ans) est un témoin privilégié. Ancien footballeur professionnel à Sochaux, Thonon, Brest…, entraîneur historique de Gaillard puis de Croix-de-Savoie qu’il fit monter en National en 2008 après une lutte acharnée contre le BRC, l’homme a tout connu. « En une vie, j’aurai sans doute connu ce que cinq hommes peuvent vivre dans une existence. J’ai vu la mesquinerie et la méchanceté de l’homme, quand certains ont voulu faire couler notre club. Le voir aujourd’hui là, c’est avant tout une fierté car le travail a été acquis de haute lutte. Mais je suis quelqu’un de très terre à terre, il y a encore beaucoup de travail. On pourra se reposer dans dix ans, si le club est installé en Ligue 1 ».

Cette consécration globale en serait une personnelle. Tantôt admiré, tantôt détesté, Pascal Dupraz a œuvré, pendant toutes ces années, guidé par une passion viscérale pour ses couleurs qui coulaient dans son sang. Une forme d’hommage permanent à son père, Jo, ex-président d’un club qu’il a sauvé au milieu des années 2000. « Il est resté, quand tout le monde se barrait en 2006, quand il n’y avait plus rien, plus d’argent. Je n’oublie pas qu’il a pris sur ses propres deniers pour sauver le club, par amour pour son fils. Aidé par ses amis, qu’il a entièrement remboursés, il a donné 200 000€. À l’époque, c’était une somme, et encore aujourd’hui ! C’est toujours ça que ma sœur et moi ne nous partagerons pas (rires). Quand je le vois aujourd’hui, à 70 ans, se lever et prendre plaisir dans les tribunes, ça me rend heureux ».

L’époque décrite par Pascal Dupraz est celle du véritable déclic. Celle d’un appel du pied au colosse Danone, d’abord pas du tout enclin à réparer une situation financière détériorée. Une descente en CFA et une reconstruction plus tard, le PDG Franck Riboud acceptera, par l’intermédiaire de Patrick Trotignon (actuel président de la SASP du club et ancien président du Servette de Genève), de donner une autre dimension à l’aventure, devenue exceptionnelle. « Franck Riboud a cette qualité de toujours joindre la parole aux actes. J’en suis un témoin. Il a toujours fait ce qu’il a dit ». L’un des grands patrons français les plus rémunérés a toujours annoncé vouloir « tisser du lien social ». Généreux sponsor à hauteur de 5M€ (sur un budget de 26M€), il est aujourd’hui servi avec les quelque 800 licenciés dans un club qui entend assumer sa particularité, entre le côté luxueux (Zidane et Lizarazu sont par exemple actionnaires symboliques à hauteur de 10 000€) et l’autre beaucoup plus familial.

Garant d’une certaine philosophie qui va à l’encontre des tristes modes du football professionnel, Pascal Dupraz prend son rôle à cœur. « Tant que l’on me donnera cette responsabilité, je jouerai ce rôle. On peut être très pro tout en ne se prenant pas pour un autre. Je ne crache pas dans la soupe car vivre du football tous les week-ends est une chance. Mais certaines manies duprofessionnalisme m’horripilent. Ici, on fait tout pour que les joueurs soient polis, qu’ils ne vivent pas en vase clos ». Il y a parfois de consternantes exceptions, mais ceux qui ont connu les affres d’une vie, d’un parcours, ne s’affranchissent pas des valeurs primordiales à toute reconstruction. Si Evian a réussi, c’est bien parce que, derrière sa vitrine pimpante, des hommes ont cru bon s’investir dans un combat permanent.



« On espère les battre »

Il a connu, furtivement, la maison au tout début des années 80.Comme tout le monde, Pascal Dupraz a suivi le feuilleton sochalien cette semaine. « Les décisions qui ont eu lieu, je n’ai pas à les commenter. Bazdarevic est juste quelqu’un que j’apprécie et que je respecte beaucoup. On oublie souvent qu’il doit toujours avoir un premier et un dernier dans un championnat. Aujourd’hui, la situation difficile que vit Sochaux, nous la connaîtrons peut-être un jour. Tout ce que je sais, c’est qu’on les joue samedi et qu’on espère les battre ».


le pays

[jeanbale]

Au tour de Lacour

Pablo Correa a communiqué son groupe de 18 joueurs pour la réception de Sochaux, ce samedi (19h00) :

Le groupe de l’eTG FC : Andersen, Westberg – Dja Djédjé, Angoula, Cambon, Mongongu, Tié Bi, Poulsen, Wass, Leroy, Lacour, Sorlin, Barbosa, Govou, Farina, Khlifa, Kahlenberg, Bérigaud.

[dalla favera]

On va certainement revenir à un 4-4-2,donc pas sur que LEROY y soit.

[Mt Blanc]

lu sur le forum de sochaux

Football - Ligue 1 Eviant TG - Sochaux samedi (19 h)

« On n’est pas à l’abri...»

Pablo Correa goûte un début de règne quasi idéal avec Evian. Sa nouvelle équipe vogue vers un maintien très tranquille. Mais un vrai Pablo Correa est toujours sur le qui-vive...



On imagine qu’après le succès de mardi face l’OM et la barre des 33 points atteinte, tous les voyants sont au vert à Evian...
Ce résultat montre évidemment qu’on est en confiance. On est en train d’en emmagasiner beaucoup avec ces trois victoires consécutives.

Evian a résolu ses problèmes de finition et sait garder un résultat, ça doit vous plaire ça...
On a gagné en performance, c’est clair. Mais vous savez, dernièrement aussi on était bien. Seulement, ça ne se voyait pas dans les résultats. C’était presque injuste pour le groupe vis-à-vis du travail qu’il accomplissait. Ce qu’on arrive à trouver maintenant c’est cet équilibre entre travail fourni et gains.

S’il n’y a pas eu de transformation fulgurante, peut-on évoquer un déclic ?
Déclic, non. Jusque-là ce sont nos erreurs individuelles défensives qui nous mettaient les matchs à l’envers. L’état d’esprit n’a pas changé. L’envie a toujours été là. On joue juste plus en équilibre. On demande de beaucoup défendre au milieu. Mais surtout on le fait tous ensemble.

Vous découvrez une belle profondeur de banc aussi...
Dans cette semaine à trois matchs, c’est un atout. On fait appel à des joueurs qui ne se sont pas trop exprimés jusqu’ici ou un peu moins et ça marche. ça donne un élan, un plus au niveau de la concurrence...

Le recrutement du club axé sur les joueurs chevronnés se justifie encore en voyant ce que fait Jérôme Leroy face à Marseille.
C’est un apport crucial. Pour Jérôme, on le connaît tous. Je le voyais monter en puissance à l’entraînement. Je ne vous cache pas aussi que j’ai eu une discussion avec lui. On sait qu’il peut gagner des matchs sur son talent. Si sa titularisation a pu surprendre du monde, à l’intérieur du groupe, personne ! Surtout dans cet enchaînement de sollicitations.

Le match le plus important de la semaine, c’est Sochaux ? Vous maintenez ?
On a autant besoin de points que Sochaux. Et on ne me fera pas dire le contraire ! Si on est mieux qu’eux je m’en fous. Il faut encore des points, on n’est pas à l’abri. Aujourd’hui, tu es joyeux mais tu ne sais jamais de quoi demain sera fait...

Avez-vous suivi l’événement de la semaine côté Sochaux ?
Il y a eu changement d’entraîneur. Je me méfie de ça parce que derrière on cherche à créer un choc psychologique, une réaction, une remobilisation. Mais je ne suis pas seulement sur le qui-vive pour ça, car Sochaux ça reste une équipe de qualité. Rien que pour ça le match sera difficile.

Que vous inspire le sort de Mecha Bazdarevic ?
Qu’on est sur un poste très compliqué, je le sais bien. On est tributaire d’un groupe, de résultats à très court terme. C’est comme ça. Celui qui commence dans ce travail sans accepter qu’il peut faire ses valises du jour au lendemain, ne sera pas vieux dans le métier. Quand la finalité de votre travail se jauge par un jeu, il y a toujours beaucoup de risques. Partout où on passe.

Si vous avez pu éviter d’être limogé jusqu’ici c’est parce que vous êtes peut-être dans cette philosophie...
Peut-être... L’important pour moi c’est de travailler avec des gens bien, de cadrer avec le projet. J’ai retrouvé ça ici. Il n’y a pas eu d’enfume entre la description du club et la réalité. On est bien en Savoie. J’ai le sentiment qu’on est venu toquer à ma porte au bon moment...

Le temps réclamé pour vous ressourcer après Nancy était révolu ?
Au début mon coeur, ma tête, réclamaient du repos. Je ne pensais même pas repartir à un moment et j’ai décliné tout de suite des offres au risque que le téléphone ne sonne plus. Mais au fond, je ne demandais pas un gros club ou une progression. Je voulais juste revenir face à un groupe, manager une équipe qui a de l’enthousiasme, une envie. J’ai ça ici et je suis ravi...



M. Thual au sifflet : C’est M. Thual qui officiera pour le match evian TG - Sochaux. L’arbitre aquitain effectuera seulement son cinquième match de L1 de la saison.



est républicain




Évian, de la source à l’ascension

Solide promu (10 e, 33pts), Évian Thonon-Gaillard, encore en CFA en 2008, n’en finit pas de gravir les marches. À l’intérieur du club, le directeur sportif Pascal Dupraz, ancien pro à Sochaux, contemple avec fierté l’œuvre qu’il a débutée en 1991, à Gaillard.


Au début, il y avait ce rêve : faire renaître le professionnalisme, dans une région sevrée d’émotions depuis la chute du CS Thonon, à la fin des années 80. Aujourd’hui, il y a cette concrétisation, qui touche encore au rêve éveillé. En s’imposant mardi soir devant 15 000 personnes, sans coup férir (2-0) face à l’OM, le club de l’eTG a réalisé un nouveau fait d’armes. Un de ceux qu’il se plaît à collectionner depuis quatre ans, et le retour de la marche en avant.

Les paillettes que l’actuelle réussite draine, ont un reflet, celui de la difficulté, qui a jalonné le parcours d’une entité qui a souvent ajouté la difficulté à la difficulté en faisant d’un problème identitaire le fil rouge d’une construction. Pour le besoin de la faim, les nombreuses fusions (NDLR : Gaillard et Ville-la-Grand, puis Thonon, puis Evian) ont fait grogner ceux qui aiment à entretenir, avec une vigoureuse attention là-bas, les guerres de clochers. Mais elles ont souvent ressemblé à un passage en force adouci par des résultats probants. Une sorte de prédestination véhiculée en Haute-Savoie par une famille. La famille Dupraz.

Aujourd’hui, Pascal (49 ans) est un témoin privilégié. Ancien footballeur professionnel à Sochaux, Thonon, Brest…, entraîneur historique de Gaillard puis de Croix-de-Savoie qu’il fit monter en National en 2008 après une lutte acharnée contre le BRC, l’homme a tout connu. « En une vie, j’aurai sans doute connu ce que cinq hommes peuvent vivre dans une existence. J’ai vu la mesquinerie et la méchanceté de l’homme, quand certains ont voulu faire couler notre club. Le voir aujourd’hui là, c’est avant tout une fierté car le travail a été acquis de haute lutte. Mais je suis quelqu’un de très terre à terre, il y a encore beaucoup de travail. On pourra se reposer dans dix ans, si le club est installé en Ligue 1 ».

Cette consécration globale en serait une personnelle. Tantôt admiré, tantôt détesté, Pascal Dupraz a œuvré, pendant toutes ces années, guidé par une passion viscérale pour ses couleurs qui coulaient dans son sang. Une forme d’hommage permanent à son père, Jo, ex-président d’un club qu’il a sauvé au milieu des années 2000. « Il est resté, quand tout le monde se barrait en 2006, quand il n’y avait plus rien, plus d’argent. Je n’oublie pas qu’il a pris sur ses propres deniers pour sauver le club, par amour pour son fils. Aidé par ses amis, qu’il a entièrement remboursés, il a donné 200 000€. À l’époque, c’était une somme, et encore aujourd’hui ! C’est toujours ça que ma sœur et moi ne nous partagerons pas (rires). Quand je le vois aujourd’hui, à 70 ans, se lever et prendre plaisir dans les tribunes, ça me rend heureux ».

L’époque décrite par Pascal Dupraz est celle du véritable déclic. Celle d’un appel du pied au colosse Danone, d’abord pas du tout enclin à réparer une situation financière détériorée. Une descente en CFA et une reconstruction plus tard, le PDG Franck Riboud acceptera, par l’intermédiaire de Patrick Trotignon (actuel président de la SASP du club et ancien président du Servette de Genève), de donner une autre dimension à l’aventure, devenue exceptionnelle. « Franck Riboud a cette qualité de toujours joindre la parole aux actes. J’en suis un témoin. Il a toujours fait ce qu’il a dit ». L’un des grands patrons français les plus rémunérés a toujours annoncé vouloir « tisser du lien social ». Généreux sponsor à hauteur de 5M€ (sur un budget de 26M€), il est aujourd’hui servi avec les quelque 800 licenciés dans un club qui entend assumer sa particularité, entre le côté luxueux (Zidane et Lizarazu sont par exemple actionnaires symboliques à hauteur de 10 000€) et l’autre beaucoup plus familial.

Garant d’une certaine philosophie qui va à l’encontre des tristes modes du football professionnel, Pascal Dupraz prend son rôle à cœur. « Tant que l’on me donnera cette responsabilité, je jouerai ce rôle. On peut être très pro tout en ne se prenant pas pour un autre. Je ne crache pas dans la soupe car vivre du football tous les week-ends est une chance. Mais certaines manies duprofessionnalisme m’horripilent. Ici, on fait tout pour que les joueurs soient polis, qu’ils ne vivent pas en vase clos ». Il y a parfois de consternantes exceptions, mais ceux qui ont connu les affres d’une vie, d’un parcours, ne s’affranchissent pas des valeurs primordiales à toute reconstruction. Si Evian a réussi, c’est bien parce que, derrière sa vitrine pimpante, des hommes ont cru bon s’investir dans un combat permanent.



« On espère les battre »

Il a connu, furtivement, la maison au tout début des années 80.Comme tout le monde, Pascal Dupraz a suivi le feuilleton sochalien cette semaine. « Les décisions qui ont eu lieu, je n’ai pas à les commenter. Bazdarevic est juste quelqu’un que j’apprécie et que je respecte beaucoup. On oublie souvent qu’il doit toujours avoir un premier et un dernier dans un championnat. Aujourd’hui, la situation difficile que vit Sochaux, nous la connaîtrons peut-être un jour. Tout ce que je sais, c’est qu’on les joue samedi et qu’on espère les battre ».


le pays

Bel article et tellement vrai!!

[dalla favera]

Tant que RIBOUD lui fera confiance,le club avancera à tous les niveaux.Son role est peut-etre plus éffacé que d'autres mais terriblement efficace.

[virtuose74]

Relachement interdit face a un adversaire qui a la tête sous l'eau . Nous devons continuer sur notre bonne dynamique afin d'assurer le maintien dans ces prochaines semaines. Méfions nous de Marvin Martin, Boudebouz,Maïga et de Corchia car ceux sont d'excellent joueurs. N'oublions pas que Sochaux était dans le top5 la saison dernière et produisait du beau jeu.

[chatillon]

Relachement interdit face a un adversaire qui a la tête sous l'eau.
Nous devons continuer sur notre bonne dynamique afin d'assurer le maintien dans ces prochaines semaines.

Sur les quatre dernières rencontres, l'eTG est premier avec 10 points, devant Toulouse (9) et Montpellier (8) tandis que Lyon, Marseille et Lorient ferment la marche avec 1 point, derrière Sochaux, 2 points.
Sochaux meilleur que Marseille : méfions-nous

A ce rythme, ce n'est plus de maintien dont il faudrait parler mais d'Europa League

[esperanza]

Relachement interdit face a un adversaire qui a la tête sous l'eau . Nous devons continuer sur notre bonne dynamique afin d'assurer le maintien dans ces prochaines semaines. Méfions nous de Marvin Martin, Boudebouz,Maïga et de Corchia car ceux sont d'excellent joueurs. N'oublions pas que Sochaux était dans le top5 la saison dernière et produisait du beau jeu.

leur bon joeur on les connait très bien mais leurs points faibles c'est quoi?
de toute façon je pense qu'ils sineraient pour un nul donc à nous aussi de les attendre en espérant que les "vrais"supporters allant au pds comprendront

[dalla favera]

Leurs points faibles,la plus mauvaise attaque de ligue 1 et un mental à la limite.

[chatillon]

Au tour de Lacour.

Sans doute parce que c'est au tour de Rabiu d'être blessé.
Mais peu importe, c'est bien pour Lacour qui est un joueur particulièrement attachant et qui mérite de revenir.

[annecy74]

Un bel hommage !!! http://www.lepays.fr/sport/2012/03/09/e ... -ascension

[chatillon]

Dans un message précédent SAMI a déjà copié-collé cet article.
Mais il est plus pratique de donner le lien, comme tu le fais ici et habituellement.

[tonton gegene]

Méfions nous de Marvin Martin, Boudebouz,Maïga et de Corchia car ceux sont d'excellent joueurs. N'oublions pas que Sochaux était dans le top5 la saison dernière et produisait du beau jeu.

Tu as raison : ils ont de vrais bons joueurs de foot; ils avaient aussi un très bon coach en la personne de Bazdarevic... et pourtant ils sont au fond du trou!!.

Vu de l'extérieur, leur dernière place actuelle n'est pas trop compréhensible, en tous cas pas logique. C'est là qu'on voit qu'il y a un vrai malaise dans ce club. Un peu comme à Auxerre d'ailleurs. Sauf que les bourguignons ont un effectif qui me parait beaucoup plus limité.

Pourtant demain, il ne faudra pas faire de quartiers. C'est la loi du sport.

[dalla favera]

On se retrouve un peu dans la position de SAINT-ETIENNE avant de nous recevoir avec je l'espère une autre scénario

[esperanza]

On se retrouve un peu dans la position de SAINT-ETIENNE avant de nous recevoir avec je l'espère une autre scénario

si on gagne ce match ça veut dire que ce groupe à un mental énorme

[mic74]

Rien ne va plus à Marseille. Quatrième défaite consécutive. Ajaccio revient à 4 points.

[DahutGoofy]

Au tour de Lacour.

Sans doute parce que c'est au tour de Rabiu d'être blessé.
Mais peu importe, c'est bien pour Lacour qui est un joueur particulièrement attachant et qui mérite de revenir.

Lacour avec Leroy ?

[DahutGoofy]

Rien ne va plus à Marseille. Quatrième défaite consécutive. Ajaccio revient à 6 points.

Elle va laisser des traces et un dénouement plus précoce que prévu.