bon de retour du stade, et ce match laisse un gout bizarre dans la bouche.
On prend un point par miracle, au terme d'un match qu'on aurait mérité de perdre, mais qui en le jouant sérieusement était largement à notre portée et aurait du se finir par une victoire.
Un but concédé très bêtement, une grossière perte de balle dans l'axe suivi d'un cafouillage.
Des points positifs à relever, d'abord une charnière centrale costaud ( en dépit d'un gros loupé de Ponroy qui aurait pu s'avérer bien plus grave), un couloir droit efficace ( Rambier solide derrière et Farina qui a fait passer le frisson durant tout le match aux locaux) et devant un Kevin qui revient en pleine bourre, même si faute de soutien il a perdu pas mal de ballons.
Par contre, gros point noir, un couloir gauche totalement invisible. Bouby n'est pas un latéral (l'arrivée de Rippert si elle se confirmait serait un atout), et les attaquants de Pacy s'en sont donnés à coeur joie de ce coté, et devant ni roufosse ni voavy n'ont apporté.
Et à noter, un festival de longs ballons aériens, quasiment tous perdus, faut dire que quand on compare les tailles de Farina, Voavy et Berigaud avec celles des défenseurs centraux pacéens(notamment Cvitkovic, impressionnant), fallait pas s'attendre à des miracles de ce côté là. Surtout que quand on a joué dans les pieds, on a déséquilibré cette équipe, va comprendre charles.
On a bien souffert, peu d'occasion pour nous hormis un sauvetage sur la ligne en 1ère et un bon coup franc de Bouby, et finalement on arrache un nul improbable.
La fin de match a été houleuse, je ne sais pas à quelle minute on a marqué, mais les locaux ont trouvé les arrêts de jeu trop longs. Peut etre doivent ils demander à leur avant centre pourquoi il a passé son temps allongé dans l'herbe à gagner du temps et pourquoi leur entraineur a t il fait deux changements dans les arrêts de jeu..
Et pour finir, assis juste derrière le président durant le match, je peux vous garantir que sa joie lors du but faisait plaisir à voir, tellement heureux, il a disparu, parti en courant, on l'a pas revu

Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon ame.
Rip 08/10/2009