Forum FC Annecy, Thonon-Evian Grand Genève, Annemasse-Ambilly-Gaillard

[annecy74]

Lu dans Footballmag.....

http://www.football-mag.fr/Business/Art ... rt-1-4784/

http://www.football-mag.fr/Business/Art ... rt-2-5072/

[chatillon]

Quoi qu’on en pense, cette piqure de rappel est utile
Par ailleurs, du point de vue de la com, les deux parties de l’article avec les photos respectivement de Trotignon et de Casoni n’est sans doute pas fortuite en ce moment…

[Pichot]

Lu dans Footballmag.....

http://www.football-mag.fr/Business/Art ... rt-1-4784/

http://www.football-mag.fr/Business/Art ... rt-2-5072/

Il serait grand temps, et très utile, que certains détracteurs invétérés lisent ces articles, qui éclairent un peu plus sur l'avenir du club, et le pourquoi de certaines décisions qui ne plaisent pas toujours

[Krystof]

2 articles très bien fait qui reprend la chronologie du club et met quelques point au clair. Un dossier interressant....

[kant1forja]

:ohmy:

Lu dans Footballmag.....

http://www.football-mag.fr/Business/Art ... rt-1-4784/

http://www.football-mag.fr/Business/Art ... rt-2-5072/

Il serait grand temps, et très utile, que certains détracteurs invétérés lisent ces articles, qui éclairent un peu plus sur l'avenir du club, et le pourquoi de certaines décisions qui ne plaisent pas toujours

Comme daniel "rigolo" par exemple

[Franck]

:ohmy:

Lu dans Footballmag.....

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http://www.football-mag.fr/Business/Art ... rt-2-5072/

Il serait grand temps, et très utile, que certains détracteurs invétérés lisent ces articles, qui éclairent un peu plus sur l'avenir du club, et le pourquoi de certaines décisions qui ne plaisent pas toujours

Comme daniel "rigolo" par exemple

+1

[Krystof]

Petit mail envoyé a Gilbert Brebois, Luis Fernandez, Moscato et l'integrale foot. Comme ca au moins 1 le lira. Faites pareil en copiant ceci dans message

"Depuis six ans, voilà un club qui n’a cessé d’évoluer et de grandir. Evian Thonon-Gaillard, anciennement Football Croix-de-Savoie 74 ou Olympique Croix-de-Savoie 74, figure aujourd’hui parmi les candidats sérieux à la montée en Ligue 1 au terme de l’exercice en cours. Appuyés par le géant de l’agro-alimentaire, Danone, depuis 2005, les Savoyards ont mis en place un vaste projet sportif et social avec l’entreprise dirigée par Franck Riboud.Pour Football-mag, le président, Patrick Trotignon revient, en deux parties, sur la trajectoire si singulière de la formation savoyarde. Dans ce premier opus, retour sur la mise en place initiale du projet commun.

L’histoire est en marche. Si le MHSC est indissociable de Louis Nicollin et de son entreprise, si l’OM a souvent été perçu comme une sorte de succursale d’Adidas, Evian Thonon-Gaillard est désormais principalement connu pour être soutenu par le groupe Danone. Mais, contrairement aux idées reçues, le géant de l’agro-alimentaire n’a accepté le projet du petit club savoyard que sous certaines conditions. "Entre Danone et nous, c’est un partenariat puisque le groupe n’est pas actionnaire au sein du club. La genèse de l’histoire remonte à 2005, au moment où le club local s’appelait Croix-de-Savoie 74. A cette époque, les dirigeants en place avaient approché Danone pour signifier à l’entreprise qu’ils avaient de grosses difficultés financières liées à une gestion compliquée faisant suite à la promotion de l’équipe première en National. Le club avait besoin d’argent au point que c’était du quitte ou double : il fallait trouver un partenaire pour les sauver des eaux. Mais, à cette demande, Danone a légitimement répondu que sa vocation n’était pas de sauver des situations désespérées et que, dans cette mesure, ils n’étaient pas intéressés. En revanche, ils ont proposé des conditions particulières aux dirigeants du club, à savoir reprendre contact une fois que les comptes seraient épurés avec la promesse d’entrer en matière dans cette optique. Avec la quasi-certitude que Danone allait s’engager par la suite, les dirigeants de l’époque se sont donc débrouillés pour sauver le club d’un point de vue financier avec une espèce de souscription locale. Donc jamais Danone n’a mis d’argent dans cette affaire", précise Patrick Trotignon, président d’evian TG.

Pourtant, aujourd’hui, Danone est bien là, omniprésent dans l’entourage d’un club qui voit son équipe première postuler sérieusement pour une place en Ligue 1 en 2011-2012. "C’est une fois que le déficit a été bouché que Danone a donné son accord pour participer à cette aventure sociale et sociétale, notamment au regard des 2 000 personnes travaillant pour la société dans le bassin lemanique. A partir de là, le groupe a posé une autre exigence : que le club se rapproche du lieu de vie de la marque, qui était à l’époque du côté d’Evian et de Thonon, environ à 30 kilomètres de Gaillard, qui est considéré comme la banlieue de Genève. A partir de là, les dirigeants du club se sont rapprochés de ceux de Thonon, qui connaissaient eux aussi de gros problèmes d’ordre financier et la fusion a eu lieu. La fusion part donc du cahier des charges imposé par Danone, et Croix-de-Savoie 74 devient l’Olympique Croix-de-Savoie 74 en 2007. Et ça n’a pas été sans difficulté puisque c’est une véritable guerre de clochers qui a éclaté entre les Thononais et les Gaillardins. Danone s’était indirectement attaqué à un véritable tour de force mais, ce conflit interne, ce n’était pas leur problème, et ils avaient bien raison. Historiquement, le rapprochement entre les deux villes était presque impossible mais la fusion s’est finalement faite car la bonne intelligence de tout le monde a pris le dessus. Tout le monde a placé un mouchoir sur son orgueil et ses principes en sachant que le risque de voir Thonon et Gaillard mourir d’un point de vue footballistique était grand".

Le rêve de Riboud: remporter la Coupe Gambardella

Le bon sens l’a donc emporté pour permettre notamment à la région de pouvoir s’appuyer sur un club de foot pérenne qui offre de véritables opportunités aux jeunes du crû. "L’objectif initial de Danone, ce n’était pas l’équipe première, mais un simple souhait d’avoir la garantie que les jeunes de la région allaient pouvoir bénéficier de tout cela en tout premier lieu. C’était une autre exigence, un point essentiel à l’arrivée de Danone dans le club. Si l’équipe première était redescendue en DH, peu importe, ils voulaient simplement un vrai projet social pour les enfants", confirme l’ancien homme fort du Servette de Genève.

Patrick Trotignon n’a par ailleurs pas pris part au premier rapprochement entre Danone et le club savoyard, lui qui était alors au côté de Michel Denisot à Châteauroux avant que Franck Riboud ne vienne le solliciter en personne au moment de passer à la vitesse supérieure. "Franck Riboud me présente le nouveau projet et il ne veut plus que d’une école de foot, il espère atteindre le niveau professionnel et donc s’offrir un centre de formation. Son objectif de l’époque, et ça l’est encore aujourd’hui, c’est de remporter la Coupe Gambardella. Mais on ne peut pas remporter cette compétition avec une équipe première en DH, c’est impossible", explique le président d’evian TG, intronisé en octobre 2008.
A l’aube de la saison 2009-2010, l’Olympique Croix-de-Savoie devient Evian Thonon-Gaillard. "Auparavant, fin 2008, on a lancé une augmentation de capital qui est partie du fait que l’on souhaitait changer le statut juridique du club", rappelle Patrick Trotignon. "A l’époque, c’était une SAOS et nous visions le statut de SASP (Société anonyme sportive professionnelle). Le capital a donc été ouvert et c'est là que nous avons fait appel aux amis des amis et que Zinedine Zidane, Sébastien Bazin, Bixente Lizarazu, ou Alain Boghossian ont pris des parts. Mais attention, ils ne détiennent que 1% ou 2% du capital selon les cas. Mais ils ne siègent pas régulièrement au Conseil d’administration du club. Un Conseil d’administration de neuf membres a été mis en place mais les Zidane et consorts, qui ne sont qu’actionnaires, n’y prennent pas place. Ils ne siègent qu’une fois par an, à l’occasion de l’Assemblée générale, où ils ont un droit de vote au même titre que les autres. Par exemple, Danone n’est même pas actionnaire puisque ce serait parfaitement illégal. Franck Riboud, à titre personnel, n’a même pas 1% du capital d’evian TG".

Le décor est planté. Non, Danone n’est pas un mécène pour evian TG mais bien un sponsor dont n’importe quel club lambda peut profiter. Quoi que… "On est très lié avec Danone. Le club s’appelle Evian, qui est la première marque du groupe localement, et il va de soi qu’il faut qu’on ait un comportement digne à tous les niveaux. Le maillot, c’est la réplique de l’étiquette qui figure sur les bouteilles d’eau minérale, et nous avons Danette en sponsor maillot principal au devant des jerseys…"

"Pas le jouet de Danone"

"Le mot qui convient pour définir notre relation, c’est partenariat, évidemment mais c’est plus que ça", assure le président. "Il y a une dotation financière mais aussi et surtout une aide dans certains secteurs professionnels. Par exemple, avec les marketeurs de Danone, on essaye de mettre en place une vraie politique de merchandising pour le club. Ce n’est pas anodin. Le merchandising, c’est un métier, et ce n’est pas le mien. Des professionnels du groupe vont nous aider, nous prêter leur savoir-faire en quelque sorte, pour réussir à vendre des produits dérivés notamment. Ça, c’est exceptionnel".

"D’autre part, on a déjà « recyclé » deux joueurs professionnels qui arrivent en fin de carrière. Ils ont bénéficié d’un stage d’après-carrière chez Danone et les deux vont y rester. Mickaël Rol travaille déjà pour le groupe, et Nicolas Leblanc est en passe dans le faire. On sort du domaine du sponsoring. Les joueurs qui viennent chez nous doivent le savoir. Même un footballeur de 24 ans qui est chez nous, qui n’arrive pas à percer ou autre ou qui veut savoir ce qu’il pourrait faire dans dix ans, peut bénéficier d’un bilan de compétences. Nicolas Goussé a, par exemple, eu son bilan de compétences, et va entamer des formations chez Danone. C’est un partenariat presque fusionnel entre Danone et evian TG".

evian TG et Danone, où comment mettre en valeur la Savoie et son histoire industrielle tout en ne perdant jamais de vue les vecteurs sociaux qui semble chers au géant de l’agro-alimentaire. "Danone ne s’est pas payé un club de foot, c’est complètement faux. Danone a de réelles exigences puisque, par exemple, sur la dotation financière globale qu’ils nous fournissent, nous devons en reverser une partie à l’école de foot, sur tel ou tel projet et pas tout pour le recrutement destiné à l’équipe première", assure l’ancien associé de Michel Denisot à La Berrichone.

Et si le club a réussi à grandir rapidement ces dernières années, les projets sont encore nombreux et nécessiteront l’investissement tous les principaux acteurs engagés. "Parmi nos projets importants, nous voulons ouvrir, en 2012, un lieu commun ou sera rassemblé le centre d’entraînement de l’équipe première, le centre administratif du club et le centre de formation. Et je rappelle quand même que l’on joue à Annecy, qui est quand même à 80 kilomètres de Thonon… Il nous faut aussi travailler sur un projet de construction de nouveau stade. Ce n’est pas un élément négligeable mais il faut s’adapter. C’est difficile mais les projets sont tellement beaux et tant de dirigeants de clubs aimeraient être à notre place…"