Quand on voit ça, on se dit que quand Dupraz dit aux joueurs qu'ils sont immatures, qu'ils ne connaissent pas la vraie vie, il a raison.
Complètement HS avec ce qu'a eu Dupraz, mais hier j'ai lu dans L'Equipe une itw de Wylan Cyprien de Nice. Le gars s'est fait une rupture des croisés l'an passé et il dit "J'ai vu qu'il n'y avait pas que nous les footballeurs. Avant ma blessure, c'était foot et playstation tous les jours".
J'ai déjà lu d'autres footballeurs dire "en rééducation, j'ai vu des personnes amputées, c'est là où je me suis dit que ma blessure n'était pas si grave."
Les gars sont tellement conditionnés à ne faire que ça qu'ils ne vivent pas dans le monde réel.
Tu as l'impression que c'est la fin du monde car ils ont eu une rupture des croisés qui durent 6 mois.
Donc je ne suis pas surpris par ce que je lis...
Sinon pour les deux articles de L'Equipe de la semaine dernière sur lke départ de Dupraz:
Il est un peu plus de 7 h 30 quand le technicien (55 ans) débarque au centre d'entraînement du TFC, situé au pied du Stadium. La séance du jour doit débuter à 10 heures, à la veille d'un match de Coupe de France, à Bourg-en-Bresse (L 2). Michaël Debève et David Barriac, les principaux adjoints de Dupraz, sont déjà là quand Sadran débarque dans les locaux, vers 8 heures. Une ou deux fois par semaine, le président a l'habitude de venir boire un café et d'échanger quelques mots avec ses techniciens. Dupraz savait que son président serait là. Les deux hommes, qui ont parlé au téléphone la veille au soir, s'installent alors dans le bureau de l'entraîneur en chef. La porte se ferme et la discussion s'éternise. Debève et Barriac s'en étonnent. Au bout d'une heure, Sadran en sort enfin et les invite à entrer. Le président prend alors la parole et dévoile la situation. À la fin de leur conversation, le président du TFC et l'entraîneur sont arrivés à la conclusion que ce dernier n'avait plus les clés ni l'énergie pour relancer son équipe, alors dix-neuvième de L 1 et relégable.
Cette séparation n'a, en revanche, pas altéré les relations entre Dupraz et Sadran, qui continuent de se parler. L'ancien entraîneur de l'Évian-Thonon-Gaillard, qui a décidé de rester vivre à Toulouse, est toujours présent. Il discute même encore avec Debève et Barriac et n'hésite pas à solliciter un joueur pour l'encourager ou le réprimander. Ainsi, il n'a guère apprécié l'interview de Yannick Cahuzac, publié dans nos colonnes le 24 février . « On était entrés dans une certaine routine, on n'arrivait pas à se sortir de notre mauvaise situation et il faut reconnaître que le changement de coach a provoqué un électrochoc», avançait l'ancien Bastiais. Dupraz lui a envoyé un SMS plutôt virulent. «Quelque chose s'était cassé avec le groupe, raconte un proche du club. Pascal avait d'ailleurs été affecté quand, après son malaise (le 12 janvier), peu de joueurs l'avaient appelé.
ITW de Sadran:
«Quand vous arrivez ce 22 janvier au centre d'entraînement, avez-vous prémédité ce qui allait se passer ?
Non, rien n'était prémédité. Ce qui sûr, c'est que je me rends bien compte que c'est compliqué, que c'est difficile. Que ça vient après un problème de santé. Et connaissant Pascal, je sais que c'est important d'échanger. Donc j'arrive dans cet état d'esprit.
Quelle est la teneur de la conversation ?
C'est une conversation entre gens intellectuellement honnêtes, très franche. On se rend compte alors que c'est difficile. Il est marqué par le fait qu'il n'y ait pas eu un soutien absolu lorsqu'il a eu son deuxième problème de santé. Il n'avait reçu que six textos. Les questions se sont enchaînées : “Est-ce que tu penses qu'on peut y arriver, que c'est jouable ? Comment te sens-tu ?” On échange autour de ça, de façon libre.
Vous les appelez pour les informer du départ de Pascal ?
On échange avec eux. Le poids de l'émotion et du moment est lourd. Et Pascal est vraiment super. Il leur explique franchement, sans apparat. Et, ensuite, on demande aux deux capitaines, Yago et Diop, de nous rejoindre. Pour leur exposer la nouvelle donne, mais aussi pour leur dire que la responsabilité de nos difficultés leur incombe, que leur attitude vis-à-vis de Pascal est... Je parle uniquement du fait de ne pas envoyer de textos à Pascal. Mais ça, ça marque les gens dans des moments difficiles. Je leur dis qu'il faut aussi qu'ils aient un comportement un peu plus adulte. Pascal leur dit qu'ils vont s'en sortir. Il est hyper positif et à la fois il les met devant leurs responsabilités.
Quelle image garderez-vous de Pascal Dupraz ?
C'est quelqu'un d'agréable, avec beaucoup d'idées, de convictions. J'apprécie son attachement à ses origines, aux valeurs. Il a sauvé le club dans une situation qui était délicate. Même moi, je n'y croyais plus. Il a fait le boulot, il n'y a aucune ambiguïté.
Un mot sur sa communication...
Il a réveillé le club. C'est difficile quand on s'expose beaucoup dans un monde où la vitesse des réseaux fait que tout le monde peut s'exprimer et critiquer, et insulter...
Voilà j'ai mis les trucs les plus intéressants.