Quand je lis les déclarations d'Esteves, j'ai l'impression d'y lire une certaine forme de déni : "je n'ai rien à reprocher à mes joueurs, je ne peux pas leur reprocher d'avoir raté des choses dans la finition"...
Bah si, un peu quand même, non ?

Si ce n'était que la 1ère fois qu'on voyait ça, d'accord, mais là, depuis le début de saison, pour les matchs à domicile au Parc des Sports, c'est quand même récurrent... Pour le match à Semnoz-Vieugy, c'était exactement pareil.
Le club a fait un mercato à vocation clairement offensive... On ne va pas se mentir : depuis le début de la saison, on attend quand même autre chose de joueurs comme Rocchi, Delgado, Nogueira, M'Changama ou encore Kadi... Pour n'en citer que quelques uns... D'ailleurs si certains sont en train de cirer le banc depuis un certain temps ou jouent par intermittence, c'est que quelque part Esteves n'est pas franchement satisfait des prestations de certains.
Dans les commentaires de certains supporters sur Facebook, on commence à voir des appels à la démission d'Esteves comme on n'avait pas vu auparavant.
Je ne dis pas du tout que c'est ce qu'il faut faire, mais ça montre bien l'ambiance du côté des supporters en ce moment. De même, hier soir, au coup de sifflet final, on a entendu quelques sifflets descendre des tribunes..
A tout le moins, on peut dire que la perception de Esteves et celle du public est différente...
Et on ne peut pas complètement reprocher aux supporters une certaine exigence, elle est à la hauteur de l'objectif que s'est fixé le club : terminer 1er.
Bref, attention que tout cela ne se transforme pas en rupture consommée à la longue... C'est le risque.
Dans son malheur d'hier, le Fécé a quand même eu de la chance que les concurrents devant n'aient pas creusé l'écart... Avec le nul de Fréjus et la défaite de Jura-Sud...
(je mets de côté l'affaire floue des points retirés, dont on n'a aucune nouvelle pour l'instant, ni sur le site officiel du Fécé... ni sur le Dauphiné, qui continue lui aussi à indiquer 14 points.

)
Il va falloir vite repartir de l'avant et chercher encore plus de victoires à l'extérieur. Dur dur, quand même.