Ce match, selon comme on est Luné, on peut différemment l’interpréter, mais au final on l’a gagné et c’est le plus important ainsi que les 3 points associés qui nous mettent ce soir dans la 1ère partie de classement.
A 0-3 à l’extérieur comment a-t-on fait pour se faire aussi Peur dans le dernier ¼ heure du match, c’est cela que les Grincheux n’auront pas aimé. La saison passée à Nice on perd 3-2, Non la malédiction n’allait pas nous poursuivre face à Ajaccio, équipe qui ne nous a jamais bien réussie. Alors quand on commence à être dans une spirale négative à 20 minutes de la fin du match, les vieux démons pourraient-ils à nouveau resurgir ? On a lu que l’arbitre avait été mauvais, c’est vrai que cette main de Mutu, qui a précédé le 1-3, était assez évidente. Mais les plus mauvais ce soir n’ont-ils été plutôt les Corses durant 75 minutes, ou leur malchance en tirant 3 fois sur les montants, ou un eTG bien en jambes sur des contres bien huilés. A force de jouer le maintien, eTG se place par humilité comme une « petite équipe », et que lorsque l’on gagne ce serait que l’adversaire aurait plutôt été mauvais.
Alors on a été bon ou les Ajacciens mauvais? Ce n’est pas si simple que cela. Les Corses, et leurs gros gabarits, traînaient des plots et nos vifs attaquants les prenaient souvent en défaut. C’est donc que l’on a bien joué et cela a duré 75 minutes, pendant lesquelles en plus on a été assez vernis avec ces 3 frappes d’Ajaccio sur les montants.
La fin de match c’est un peu l’effet Domino, avec la sortie de DDD (notre buteur du 0-1 sur un magnifique coup franc dans la lucarne 31ème) qui a désorganisé la défense, avec l’entrée d’Aldo Angoula au centre, faisant glisser Mensah en latéral droit, pas Top, il était un peu paumé notre Jonathan, alors assez rapidement on fait repasser Wass arrière droit. Le coach fidèle à sa stratégie remplace tout d’abord Bertoglio par Sougou puis Bénezet par Escobar, les deux derniers rentrés ont plutôt déjoués et visiblement n’ont pas compris les attentes du coach. La différence c’est que depuis la 1ère mi-temps référence contre Rennes, le coach sait ce qu’il ne veut pas de ses attaquants. Benezet et Bertoglio ont compris la leçon puisque ce soir leur implication offensive aussi bien leur engagement défensif a porté. Les deux derniers rentrés, qui n’ont pas marqué de points en n’appliquant pas la recette, vont donc regagner le Banc, jusqu’à preuve du contraire. On apportera un bémol, c’est que Sougou est à l’aise techniquement et en vitesse, mais gâche par d’énormes erreurs, on dira qu’il ne peut que mieux faire.
Le supporter après avoir subi le supplice des 20 dernières minutes, aura néanmoins su apprécier, la fluidité du jeu des Haut-Savoyards, qui par un jeu simple font remonter rapidement le ballon vers des attaquants généralement bien pourvus en munitions. On retrouve un peu le style Casoni des matchs retour (époque Kalhenberg), et les spectateurs aiment ces rapides remontées de balle avec des permutations devant. Dans ce « brassage », un Bérigaud positionné au centre de l’attaque excelle avec son opportunisme. Pas étonnant donc ses 2 buts le second grâce à une subtile talonnade du passeur Wass et Bérigaud suivant l’action ajuste Ochoa (0-2 à la 43ème). Retour des vestiaires eTG croît avoir scellé le score grâce à l’inévitable (aurions-nous dit cela il y a 2 mois ?) Bérigaud qui, bien lancé ajuste Ochoa au 1er poteau. Ensuite c’est normal, la malchance n’allait pas accabler les Corses durant 90 minutes. ..on dira que c’est le foot…ou plutôt les arbitres…F Faudrel un peu sentimental ce soir pour la main de Mutu, il a du se dire les Pauvres ils ont tiré 3 fois sur les montants, alors pas vu la main. Heureusement que son assesseur à la touche était intraitable sur les Hors jeux.
Voilà c’était un samedi soir du côté de François Coti, où l’AC débute assez mal son championnat surtout à domicile. Cette équipe a perdu pas mal de joueurs qui représentaient son identité pour les remplacer par des joueurs connus mais vieillissant, comme Pédretti sorti à la pause. Le coach Ravanelli a du souci à se faire.
Les média vont nous ficher un peu la Paix, et se contenteront des 3 beaux buts. La suite au PDS face à Montpellier, on s’étalonnera ainsi face à Reims qui y a obtenu un nul. Mais Reims et Nantes que l’on voyait comme des rivaux pour le maintien sont devant nous ! A rien y comprendre, ce n’est que le début continuons……..