Décrassage d’après-match oblige, faut quand même pas se caoucher avec trop de toxines car cela pourrait Nuire ! Bon soyons quand même réaliste, on n’allait pas exiger des MSC Men de prétendre régater avec un de nos fleurons de la Champions League, faut quand même rester sérieux ! Par contre les supporters étaient légitiment en Droit, après 3 victoires consécutives, d’accepter de s’étalonner avec un des meilleurs clubs Européens du moment. On pense ce que l’on veut des Monégasques mais leurs résultats plaident pour eux.
Match intéressant avec un Monaco se présentant avec presque son équipe type : Danijel SUBASIC, Almamy TOURE, Jérémy TOULALAN, Aymen ABDENNOUR, Layvin KURZAWA, Bernardo SILVA, Joao MOUTINHO, Henrique Tavares FABINHO, Geoffrey KONDOGBIA, Yannick FERREIRA CARRASCO, Anthony MARTIAL.
Vraiment on était impatient d’en découdre pour mesurer nos progrès ! Vous êtes bien d’accord çà c’est de l’humour, car la 2ème mi-temps face à Lorient nous avait déjà pas mal mis au Parfum, ce fût la cata… mais puisque l’on revenait une 2ème fois dans la semaine au PDS avec forcément des illusions intactes, je parle de celles des supporters….faut pas mélanger.
Et nous là-dedans, qu’est-ce que l’on voulait revendiquer ? Déjà le Public est venu en nombre, pas que le PDS fût plein, mais la chambrée était acceptable. Par contre pour chauffer la salle, les ingrédients étaient eux aux abonnés absents. Mais quelle mouche avait donc pu piquer nos joueurs au début du match, pour les mettre dans une telle léthargie !
Si ces matchs là ne sont pas des matchs à jouer alors il vaut mieux arrêter de faire ce boulot et se planter au milieu du terrain en spectateurs ou jardiniers et compter les points ou pions. Tout cela pour vous dire qu’assemblage de ce Cru compo + prépa + entame a été plutôt raté, frôlant même la Piquette à 0-3.
Faisons d’abord l’inventaire des moyens alignés sur la pelouse : derrière 3 joueurs sur 4 au bagage technique plus que limité Cambon + Abdallah et en plus pour l’un Mensah ne jouant pas à sa place habituelle. Au milieu retour de Sorlin, pas convainquant car trop lent et relançant trop souvent derrière, Koné excusé ou blessé, un Wass ailleurs et pas trop concerné. Donc quand votre technique individuelle n’y est pas, il parait plus qu’aléatoire d’espérer que le collectif puisse y suppléer. Quelles sont les vertus qu’il aurait fallu avoir dès l’entame ? De l’implication, de l’engagement dans les duels avec l’envie d’en gagner le maximum, bref un esprit de Coupe, se battre, défendre ses couleurs !
Monaco a dû être surpris d’avoir en face un sparring-partner aussi complaisant que docile car les Haut-Savoyards ont visiblement attaqué cette rencontre par le mauvais manche. Et en deux temps trois mouvements on s’en est pris 2 dans la musette par Martial 18ème et Berbatov 35ème, avec des spectateurs incrédules et médusés. En une 1 /2 heure c’était plié. A la mi-temps le coach constatant ses ratés a mis à l’échauffement Barbosa et Mongongu, exit les punis Cambon pour bévues et Wass pour insuffisance de rendement. Bien évidemment que cet ajout de la technicité et de l’envie de Barbosa a permis de relever le débat, il a été le catalyseur qui a enfin permis l’ébauche de mouvements collectifs avec Thomasson qui réussit plus souvent qu’à son tour à être bon. Téjéda a également été contributeur en faisant une belle seconde période. Duhamel ainsi que Sougou ont enfin pu être servi, il était temps ! C’est quand même incroyable qu’il faille compter sur un joueur de 39 ans pour secouer le cocotier !
Ce que l’on peut déplorer c’est que si tu veux voir du jeu au PDS il faut regarder nos adversaires et ne pas hésiter à les encourager. Ensuite les matchs de Gala, sont abordés comme les autres, alors qu’il y a 2 à 3 ans dans le passé l’esprit de groupe, l’esprit de Club existait encore…maintenant c’est le calme plat….hormis quelques électrochocs lorsque l’on tutoie les places de relégables, juste pour sauver les Jobs mais le Club et ses valeurs, c’est à classer dans une nébuleuse.
Nous y voilà, peut-être qu’en fin de compte tout ce qui nous est arrivé en 1ère période c’est à cause de la Lune, on était mal luné, ou tout au moins mal éclairé par une Lune empêtrée dans les nuages, et qui a refait son apparition petit à petit au cours de la seconde période pour être pleine en fin de match, mais elle a été défaillante les ¾ du match et jusqu’au 0-3. Alors que contre Lorient ce fût notre Bonne Etoile de bout en bout, voilà le bouc émissaire tout désigné, ne cherchez pas ailleurs.
La suite, au prochain numéro, copier / coller… Rembourser !