Article du journal de Saône et Loire d'aujourd'hui,
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Tant d'efforts anéantis
Les bressans avaient fait le plus dur en menant 2-0 à dix minutes de la fin. Et puis, ce fut le couac avec un retour miraculeux des savoyards en fin de match.
Ils avaient fait le plus dur en menant 2-0 à dix minutes de la fin. Et puis, comble de méprise, une fébrilité coupable qui gagne le collectif et qui se traduit au final par un nul des plus amer.
Il est dit que Louhans-Cuiseaux ne sait plus gagner, et comme le disait Garzitto à la fin du match :"Voilà un scénario identique à celui de Bastia. Nous avions pourtant toutes les cartes en mains pour renouer avec la victoire, mais une fois de plus, nous avons trop reculé."
Avec une surprise de taille, à savoir, la titularisation très attendue de Sébastien Marchandé au poste de verrouilleur ce qui permettait au maigre public de Bram d'exprimer une joie manifeste.
Les intentions bressanes faisaient cependant plaisir à voir puisqu'en moins de trois minutes une volée à bout portant de Cherfa bien annihilée par Durand puis un sauvetage en catastrophe d'Adam face à Chaveriat attestaient bien des possibilités offensives du team de Garzitto.
En fait, cette belle amorce trouva récompense lorsqu'au terme du premier quart d'heure, William Mocquet d'une belle tête smashée consécutive à une transversale de Stéphane Roux trouvait la cible. Un but synonyme d'encouragement pour les locaux qui affichaient une maîtrise indiscutable sur la partie.
Pourtant, et même après la sortie prématurée de Peslier (20e), Croix de Savoie se fit une première fois menaçant sur un échange Gomes-De La Loma qui se termina par une frappe croisée juste au-dessus de la cage bressane. Une première chaude alerte devant le but de Daguet dont les bressans se devaient bien évidemment de prendre en compte.
Sur une aire de jeu quasiment impropre à la confection d'un football de mouvement, Louhans-Cuiseaux continuait toutefois de produire du jeu, même si la défense savoyarde était soumise à un feu nourri de ballons aux abords des 16,50 m.
Les bressans avaient sans doute compris la menace laissée en fin de première période si bien que sept minutes après la reprise, à la suite d'un coup franc excentré à droite, Sébastien Marchandé se rappelait au bon souvenir de tous en inscrivant de la tête le deuxième but bressan pour la plus grande joie du public.
Mieux même à la faveur d'un contre rondement mené, William Mocquet se vit offrir sur un plateau une fameuse balle d'un 3-0 assomoir.
Cela étant, Croix de savoie avait franchement décidé de passer la vitesse supérieure avec une meilleure occupation du champ de jeu, mais aussi avec une présence plus soutenue dans tous les domaines.
Gomes avait fait le plus dur en trouvant les filets de Daguet (66e) néanmoins l'intervention de l'arbitre assistant signalant un hors-jeu de position s'en vint couper net la joie des élèves de Dupraz.
Alors que le CSLC évoluait en contres et que sur un nouveau coup de pied arrêté ajusté par Marchandé (74e), Chaveriat absolument seul ne parvint pas à libérer totalement ses partenaires, ce qui eut singulièrement pour effet de relancer complétement l'intérêt de la partie.
Les bressans qui avaient eu la possibilité par deux fois de tuer le match se firent de nouvelles frayeurs quand le capitaine visiteur Camacho à la réception d'un centre de Gosselin trouva la lunette des buts de Daguet (82e), un but très important qui avait pour incidence de décupler les forces savoyardes.
Effectivement, la défense bressane qui venait de plier et qui manifestait des signes évidents de fébrilité trouva le moyen de laisser échapper Adam, lequel, prompt comme l'éclair (sans doute en position de hors-jeu) annihilait complétement les efforts méritoires des locaux. Un nul au goût saumâtre alors que la victoire était largement à portée, mais un nul qui vient encore sérieusement compliquer les choses.